En 2019, les prix immobiliers ont atteint des sommets à Paris. Cependant, en 2020, il se pourrait bien que les prix baissent. C’est ce qu’affirme en tout cas une étude réalisée par une agence immobilière Proprioo ainsi que par une startup spécialisée dans le big data immobilier, PriceHubble. Cette étude parue en décembre précise que le marché immobilier parisien pourrait voir arriver une baisse des prix dans les mois à venir.

Une stagnation des prix

Aucun doute, c’est probablement l’année 2029 qui restera comme la plus prolifique en termes de ventes dans l’immobilier ancien : à Paris, les prix ont même dépassé le seuil des 10 000 euros par m² !

De plus, certains arrondissements à Paris ont vu leur prix médian diminuer au dernier trimestre : c’est ce qu’a pu constater le 6ème arrondissement qui a vu son prix baisser de 0,10%. Le prix médian du 7ème arrondissement a quant à lui baissé de 1,56% et celui du 10ème arrondissement de près d’1% (0,76). Et c’est aussi le cas pour plusieurs autres arrondissements.

Les ménages ont du mal financièrement

Cela ne s’arrête pas là : En effet, l’étude tend à remettre en cause le pouvoir d’achat des ménages ainsi que les prix de la capitale. Selon l’étude, Paris est une ville devenue trop chère pour ses habitants, où pas moins de 12 000 foyers y seraient perdus chaque année. A noter que potentiellement certains ménages anticipent une baisse des prix et décident logiquement de reporter leur achat.

« Ils ne pourront faire face à une hausse des prix »

Mais le vrai problème avec les ménages est tout simplement leur capacité d’emprunt. Car oui, les taux d’emprunt sont déjà très bas et les ménages ne pourront faire face à des nouvelles hausses de prix. Ainsi, La capitale pourrait faire face à un ralentissement et dans ce cas il s’agirait de la première chute subie après une hausse qui aura eu le mérite de durer près de 10 ans, avoisinant les 57% de gain.

Vers une poursuite de la hausse ?

C’est ce qu’envisagent certains experts : selon eux, l’offre devenant de plus en plus rare, celle-ci ne fait qu’augmenter les prix et cette tendance pourrait se confirmer avec le niveau des ventes. Les notaires du Grand Paris ont dénombré lors de leur dernier baromètre un nombre inférieur à 40 000 transactions sur 12 mois, alors que la demande reste très élevée, mettant ainsi les vendeurs dans une situation très favorable avec la hausse des prix.

Il faut ajouter à cela les récents problèmes de transports qui soulignent à quel point il peut être intéressant d’avoir la possibilité de se rendre au travail en marchant : tant que le télétravail ne sera pas généralisé et que la concentration des emplois restera aussi forte dans la capitale, certains n’hésiteront pas à payer très cher pour se loger dans Paris.

Découvrez aussi notre article : Les 3 villes où investir dans le Grand Paris

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Assistant marketing et communication en alternance chez Dividom depuis Septembre 2019

1 Comment

  1. Bon à savoir !
    Savez-vous si la problématique du manque de capacité d’emprunt des français peut être compensée par les achats d’investisseurs internationaux car il me semble que le marché parisien rassure les étrangers ?

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